Bon, la dernière fois je vous avais promis de vous parler de ma très sainte mère. Difficile de parler d’une mère, surtout de sa mère. Le jugement fuse tout de suite, issu de la biblesque sentence « Tu honoreras ton père et ta mère »… Et ta soeur ? Pourquoi devrais-je avoir de la considération pour une personne qui m’a certe donné la vie, mais qui surtout était trop égoïste pour comprendre que son fils n’était pas un objet ou un utile bibelot ornemental ? Souvent lorsque l’on me pose des questions sur la mère ma réponse fuse « Je l’ai renié ! », les yeux de l’interlocuteur se font alors océan d’horreur et d’incompréhension, ce qui me donne souvent l’impression d’être un monstre ou un alien. Pas moyen d’en sortir. Et tenter d’expliquer offre toujours les mêmes écueils psychologiques – surtout pour le destinataire du message. Alors bon, essayons encore une fois…