Non, je ne pense pas.
À moins de connaître la violence faite à l’enfant.
À moins de connaître l’éloignement de ceux, de celles que l’on aime.
À moins d’avoir été déchiré dans le corps, dans l’âme, dans l’esprit.
MOTHERFUCKERS, DO YOU KNOW PAIN AND HATE ?
J’espère que non, j’espère que non, j’espère que non… Mon dieu, j’espère que non…
« L’homme est un apprenti, la douleur est son maître. Et nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert »
(Alfred de Musset)
Ouais Alfred, vas-y encoooore. Parle-moi encore de cette souffrance.
Non, quand bien même une amère souffrance
Non, quand bien même une amère souffrance
Dans ce coeur mort pourrait se ranimer ;
Non, quand bien même une fleur d’espérance
Sur mon chemin pourrait encor germer ;
Quand la pudeur, la grâce et l’innocence
Viendraient en toi me plaindre et me charmer,
Non, chère enfant, si belle d’ignorance,
Je ne saurais, je n’oserais t’aimer.
Un jour pourtant il faudra qu’il te vienne,
L’instant suprême où l’univers n’est rien.
De mon respect alors qu’il te souvienne !
Tu trouveras, dans la joie ou la peine,
Ma triste main pour soutenir la tienne,
Mon triste coeur pour écouter le tien.
« Mais je réclame seulement pour qui me considère le silence, mais un silence intellectuel si j’ose dire, et pareil à mon attente crispée. » (A. Artaud – Nouvelles Lettres sur Moi-même)
Et je reviens vers Toi, « A » le Maudit et je te lis crier sur le papier : « Si l’on pouvait seulement goûter son néant, si l’on pouvait se bien reposer dans son néant, et que ce néant ne soit pas une certaine sorte d’être mais ne soit pas la mort tout à fait. Il est si dur de ne plus exister, de ne plus être dans quelque chose. La vraie douleur est de sentir en soi se déplacer sa pensée. Mais la pensée comme un point n’est certainement pas une souffrance. J’en suis au point où je ne touche plus à la vie, mais avec en moi tous les appétits et la titillation insistante de l’être. Je n’ai plus qu’une occupation, me refaire. » (A. Artaud – Pèse-Nerfs)
Et là moi, ce soir et depuis toujours comment suis-je ?
Ma Souffrance est-elle illusion ou prisme de mon Néant ?
Bonne nuit, vous pouvez retourner à vos émissions préférées.
La souffrance… une cicatrice qui ne se referme jamais. Envie de réécouter ‘Pour En Finir Avec Le Jugement De Dieu"
Oki on retourne voir Oggy et les cafards sur Gully. :p
Les commentaires sont-ils censurés? Je disais donc que c’est peut-être dans la simplicité que se cache le secret de la clef, celle que l’on va chercher bien loin alors qu’elle est souvent à portée de main. Rien ni personne ne nous appartient, mais l’important est d’être au monde et aux autres durant le temps ou les temps qui nous sont accordés.Et de les vivre au meilleur de soi- même; c’est là ce qui nous fait les aimer pour les transcender.
quelques fois j’ai l’impression d’avoir perdu la raison puis, je suis heureuse d’avoir retrouvé mon coeur , plutôt que ma raison j’ai choisi. Si l’"être" devait un jour me perdre, je choisirais de sombrer avec , plutôt que de me laisser mourir gavée du quotidien