Il semble que l’anarchisme ait encore le pouvoir de faire bondir les tigres de papier – il suffit pour s’en convaincre de voir la propagande officielle dirigée à l’encontre de Coupat et de ses amis, injustement retenus dans les geôles françaises pour un crime tout aussi improbable que fantasmé.
Profitant d’un peu de temps j’ai traduit un texte de Hakim Bey, ce qui semble en énerver certains. Ça se passe ici : http://chaos.heliogabale.org/Anarchisme.html
Voici quelques extraits de l’échange qui fait suite au texte :
« Il n’y a pas de vacation au pouvoir.
Le « ni Dieu ni maître » est la phrase la plus ridicule qui existe.
Et sincèrement je ne vois pas trop l’intérêt du texte. On dit que certains moments furtifs, je dirais même d’ordre poétique, sont en soit un fragment substantiel de l’anarchie. C’est intéressant. Et alors ?
Ceux qui critiquent les structures gouvernementales sont ceux qui n’ont pas le pouvoir, c’est une recherche de morale pour justifier leur propre faiblesse. Et à bien y regarde, Hitler était plus anarchiste, même plus punk que cet auteur.
par
«Réponse : »
Mouahaha, ton fascisme est le furoncle qui transparaît de mon postérieur, un lendemain de nuit trop morne, un lendemain de nuit trop pleutre pour te plaire.
Ta spécieuse liquidité mortifère est très peu appréciable. Passe donc ton chemin pour, enfin, crever.
Spartakus FreeMann, assassin des punaises de Thulé.
par
«Re réponse : »
« ni crétins ni enculés sur mon site ». par Prospero ( = Spartakus ? )
Je dois avouer être déçu d’une telle réponse, qui semble bien être une réponse « fasciste » (hahaha).
Tu me dis crétin mais tu ne me connais pas. Tu me traites d’enculé (gratuitement >>> il y aurait donc une once d’amitié ?) alors que je ne suis pas homosexuel. Le mot « enculé » c’est un peu vague, un peu collégien.
Aussi, pour un « Magicien du Chaos » libéré des dogmes et cetera…je trouve cette réponse un peu idéologique. Je trouve que c’est être tout, sauf subversif.
Ton style est pesant, surtout lorsque tu surjoues tes insultes, pour faire le sympas, mais ce n’est qu’un détail, cela m’importe peu.
Aparemment tu souhaites la mort aux gens parce qu’ils ne partagent pas les mêmes idées que toi, c’est étrange. Je te pardonne en l’attribuant à ton paradigme…
Aleister Crowley semble être un de tes maîtres, bizarre au regard des opinions « politiques » qu’il avait..et renseigne-toi aussi sur, par exemple, un de ses biographes français..tu seras surpris(ou surprise) de voir à quel courant il appartient.
Pour le reste, mise à part de mauvaises traductions d’auteurs anglo-saxon, que fais-tu pour te donner autant de légitimité ? Tu as l’air de combattre ce que tu n’as pas réussi à devenir. En réalité, les infiltrés comme toi qui politisent l’ésotérisme ( d’une manière grossière et à peine voilée ), le déservent.
La règle d’or de la Magie c’est le silence, ce que les sociétés secrètes « fascistes » et chaotes observent ; le verbe est divin, et j’attends une argumentation plus fournie que « inutile insecte » et « mauvaise foi qui fait ta vie ». Des mots qui, je m’excuse, révèlent ta véritable personnalité.
PS : et en parlant de mauvaise foi, tu sais bien évidemment que lorsque je faisais référence à « Ni Dieu ni maître » je faisais référence à l’« anarchie » en générale. Allô, y’a-t-il un cerveau ? »
Ce à quoi je réponds ce matin : »
Je dois avouer être déçu d’une telle réponse, qui semble bien être une réponse « fasciste » (hahaha).
— – Tout à fait, dans ta Weltangshauung biaisée mon insulte est une preuve de ta victoire idéologique et rhétorique. En ce sens donc, je suis un « fasciste » vis-à-vis de tout fasciste. « No pasaran » restera l’essence de ma philosophie et donc ce que je te destine ne peut être qu’insulte et pitié (à la limite).
Tu me dis crétin mais tu ne me connais pas. Tu me traites d’enculé (gratuitement >>> il y aurait donc une once d’amitié ?) alors que je ne suis pas homosexuel. Le mot « enculé » c’est un peu vague, un peu collégien.
— – Ai-je besoin de te connaître ? A mon sens il faut être « crétin » pour sortir d’aussi vagues critiques sur l’anarchie, par pure provocation, par pur plaisir de venir chier là où l’on ne loge pas. Serais-tu plus précis dans tes idéaux que l’on pourrait dialoguer à un niveau qui sorte justement de ce ton « collégien » qui sue de ton phrasé. L’enculé n’est pas un homosexuel – pas toujours – tu le sais encore bien mieux pour me le servir ainsi. Le dictionnaire nous dit : « (Injurieux) Utilisé pour désigner une personne que l’on méprise fortement ». Il n’y a donc pas haine de l’homosexuel dans ce mot mais une taxonomie de ce qui transparaît de ta médiocre plume et de tes idées autant provocatrices qu’inutiles. Je te méprise donc et simplement.
Aussi, pour un « Magicien du Chaos » libéré des dogmes et cetera…je trouve cette réponse un peu idéologique. Je trouve que c’est être tout, sauf subversif.
— – Le « magicien du chaos » n’a pas à aimer tout le monde, tu te trompes dans une approximation de savoir dans ce domaine, comme dans le reste, ce me semble. Donc, avant de venir donner la leçon, lis et apprends au moins un peu ce que peut et ne peut être la magie du chaos. Mon dogme est clairement identifiable et pour ne te donner qu’une leçon ce jour, il est aussi mutable que le plomb des alchimistes.
Aparemment tu souhaites la mort aux gens parce qu’ils ne partagent pas les mêmes idées que toi, c’est étrange. Je te pardonne en l’attribuant à ton paradigme…
— – Je souhaite effectivement la disparition de ce qui est « danger » pour ma survie. Si la vipère se coule dans mon lit, pour magnifique que soit l’animal je le tue.
Aleister Crowley semble être un de tes maîtres, bizarre au regard des opinions « politiques » qu’il avait..et renseigne-toi aussi sur, par exemple, un de ses biographes français..tu seras surpris(ou surprise) de voir à quel courant il appartient.
— – N’essaye pas de m’apprendre qui est qui dans ce jeu. Le biographe de Crowley, rassure-toi on le connaît bien, lui et ses idées. Cela dit le biographe ne fait pas le sujet. Et justement, le seul fait que Crowley soit « récupérable » par ce genre d’individus ne peut que nous pousser à en réclamer, nous aussi, la paternité.
Pour le reste, mise à part de mauvaises traductions d’auteurs anglo-saxon, que fais-tu pour te donner autant de légitimité ? Tu as l’air de combattre ce que tu n’as pas réussi à devenir. En réalité, les infiltrés comme toi qui politisent l’ésotérisme ( d’une manière grossière et à peine voilée ), le déservent.
— – Pour une personne qui parlait tout à l’heure d’Evola, je trouve la mauvaise foi assez flagrante. Me reprocher de politiser l’ésotérisme ? Mais réveille-toi, tout est politique dans l’ésotérisme, toute politique est de l’ésotérisme. Ne pas être conscient de cette réalité c’est la subir.
Maintenant, pour en arriver au centre de ton argumentaire : ma modeste personne. Mes traductions sont mauvaises ? Certes mais où sont les charitables ésotéristes qui fournissent autant de travail, gratuitement ? Où sont ces grandes âmes qui mettent les mains dans le cambouis ? Je n’en vois pas beaucoup. Je ne demande rien en retour, ni adulation, ni argent, mais encore moins une critique aussi vide de sens et mesquine que la tienne.
Tu te gargarises du « silence » hermétique. J’aurais voulu garder le silence et te laisser passer, comme bien d’autres, tu sais ces cadavres sur la rivière… Cependant, la provocation était trop belle pour ne point l’aghoriser grandiloquement et lyriquement. Ma plume faconde et infatuée est ainsi à la hauteur du jeu que tu as désiré commencer avec moi. Tu es sans doute moins fasciste que provocateur, peut-être traditionnaliste comme d’autres sont intégristes. Cela me chaud peu à vrai dire mais je te remercie pour l’opportunité que tu m’as offerte de me lâcher un peu. Je ne suis ni gentil, ni chrétien, ni sympa. Ce que tu crois avoir dévoilé ici n’est que le risible truisme d’une personnalité déjà connue et ouvertement posée sur le net.
Maintenant, la balle est dans ton camp. Si tu t’en sens l’envie et le courage, je te propose que tu m’écrives un texte sur ta position : anarchisme, magie du chaos, politisation de l’ésotérisme. Je te promets de la publier. Autrement, et bien bonne route à toi.
Spartakus FreeMann
par
Bien sûr cela reste bien puérile par rapport à ce qu’on lit en ce moment. Mais no pasaran…