« Quelle expérience de vivre dans la peur ! Voilà ce que c’est que d’être un esclave… J’ai vu tant de choses que vous humains ne pourriez pas croire… De grands navires en feu surgissant de l’Épaule d’Orion…J’ai vu des rayons fabuleux, des rayons C briller dans l’ombre de la porte de Tannhäuser…Tous ces moments se perdront dans l’oubli comme les larmes dans la pluie… Il est temps de mourir… » – Tirade finale de Roy Batty dans Blade Runner.
Si, dans cet espace infini de mon Silence, il reste encore quelque vivant écho, que celui-ci se taise à jamais…
Dans l’extase bachique je me vois tel que je suis réellement : un monstre d’ignorance & un puits vide. Passant, poursuis ton chemin & oublie !
On passe et on trépasse, adieu.
Spart, tu fais une belle depression mon gars. Reviens dans le monde des vivants, j’ai comme l’impression que tu as une belle partition à y jouer. Je crois que t’es un mec bien (mais bon, faut compter quelques années à raison de 1 ou 2 séances par semaines, c’est comme ça, on peut pas toujours y couper)
Une dépression ? Non, je ne pense pas. Loin de là même. Apprendre à regarder au plus loin de son être et apprendre à se connaître demande parfois un peu de noire poésie…
Dans les gouffres des torrents de larmes font choir la fierté des montagnes et se réunir en poussière vers l’immensité tranquille de gestation en devenir . Bonsoir Spartacus , l’ombre et la lumière n’ont pas fini de nous confondre dans leur jeux illusoires. Les mots perdent leur magie et leur sens si quelques uns n’en jouent en plaisir pervers pour ceux qui ne les entendent pas .