Et le passé fût-il moribond que cela vaudrait encore la peine…

De rires & de sourires, ma mémoire me joue des tours & la ronde des visages & des corps alanguis me saoule & m’émerveille. Ah les belles années aujourd’hui passées à la trappe de l’histoire… Si l’on devait raconter sa vie une éternité suffirait-elle ? Quel serait le « slogan de vie » qui pourrait résumer ces milliers d’heures de respirations, de survie, de mouvements, d’interactions ? Et tous ces ami(e)s perdu(e)s à jamais peut-être, ces cadavres de mon histoire dont il ne reste que des flashes en ma mémoire…

Il arrive parfois que l’on veuille laisser une trace de soi pour les autres, les amis, la famille, les ennemis & les passants. Volonté d’éternité, inutile astiquage de l’ego démesuré ? Humaine condition ?

Alors, je revois ce magnifique film « Blade Runner », la scène de fin surtout, lorsque le réplicant (joué par Rutger Hauer lorsqu’il était encore bon acteur) se meurt doucement, lentement, paisiblement tenant une colombe dans sa main… Et j’entends alors ses paroles : « J’ai vu des choses que vous humains ne pourriez imaginer… Mais tous ces moments se perdront dans l’oubli telles les larmes dans la pluie ».

Nous en sommes tous là… Mes larmes auront bien coulé mais elles se perdront & cela est bien…

Spart

2 réflexions sur “Et le passé fût-il moribond que cela vaudrait encore la peine…”

  1. ben non moi elles sont dans des éprouvettes, millésimées et tout et tout… Désolé ! Vous me direz : a/ il est con ce xOv ! b/ il est bourré ! c/ un peu des deux… réponse : (moi je connais la réponse!)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.