Ah oui, tout de suite on comprend mieux.
Je viens de trouver un vieux Corbin, et je ne peux m’empêcher de vous faire partager ceci :
Si l’épée de ton courroux m’inflige mal de mort,
Mon âme y trouvera réconfort.
Si tu m’imposes la coupe de poison,
Mon esprit en fera son breuvage.
Quand au jour de la Résurrection,
Je me lèverai de la poussière de ma tombe,
Le parfum de ton amour
Imprègnera encore la robe de mon âme.
Car même m’ayant refusé ton amour,
Tu m’auras donné une vision de Toi
Qui fut la confidente de mes secrets cachés
Sa’dï, poète persan.