Petits bavardages intérieurs.

Petits monologues intimes en cette période bien calme de ma vie.

Après un gros mois de séparation, je revois mes enfants. Quel bonheur, quelle fraîcheur, que d’Amour ! Ils m’ont tant manqué ces petits bouts de tendresses absolues, presque à en mourir. Ils étaient très fatigués, étant rentrés de leurs vacances à une heure du matin le vendredi. Mais, ils semblaient tellement heureux de me revoir aussi. Deux heures de bonheur intense & infini, de calins, de jeux & de rires ! On pourra en savoir plus sur EtoilesPerdues – pas si perdues que ça Lucy ;-) – demain. J’ai ajouté quelques photos prises sur le vif dans « Da fotoooozzzz » !

Ce soir je me suis dit « Putain, mec tu glandes en ce moment ! » Pas de traduction, pas de modifications de sites web, pas d’écriture ou fort peu. Eh oui, même les cons ont droit à des vacances, & je doute que cela manque au microcosme ésoocculteux de lire mes productions industrielles de mauvaises qualité. Et puis, il faut bien le dire, à trop rester rivé dans le monde de l’éso on en oublie aussi que la Vie est dehors, palpitante de promesses & de plaisirs. Alors, profitons-en tant qu’il en est encore temps.

Et puis, cet après-midi, dans le train, je suis tombé sur un passage d’un livre situ qui me renvoie à mes rêves de plaisirs & de désirs :

« Où est Dieu, là est la liberté d’esprit » écrit Saint Paul dans son Epître aux Corinthiens… Je reste dubitatif, même si je cela résonne fort en moi au-delà de toutes les constructions humaines, je vois dieu comme un ami, un confident & surtout comme indéfinissable infini de possibilités. Et lorsque l’on regarde la voûte étoilée, ne peut-on penser que dieu est partout & en nous : Homo est Deus, Deus est Homo !

Et de lire plus loin : « Aime & fais ce que tu veux »… Ah ! Et c’est pas Crowley qui nous a pondu ça, mais Saint Augustin. Thelema chez les catho ! Que de bonheur de voir que tout est un & que Crowley, en une admirable synthèse intuitive, nous à transmis ce leg qui, au-delà de la Vérité, est belle chose si bien dite ! Et Joachim de Flore de continuer par « L’Esprit saint produit au grand jour la liberté, qui est l’amour ». L’Amour est la Liberté & la Liberté est l’Amour. Libre d’aimer j’aime d’autant mieux cette liberté qui cher me coûte.

Ah sacripan de Crowley, je t’aime ! Et que ceux qui ne te comprennent pas aillent voir en enfer si j’y suis !

Quelle est cette maison ?

Un souvenir d’un temps où des « copains d’alors », des « copains de sabord » étaient censés être fraternels.

Temps aujourd’hui oublié, visages perdus dans les foudres de l’orage de la vie, des moments souvent agréables qui sont tous détruits par la nature humainedes uns et des autres…

C’est étrange de passer devant & de me dire que deux fois par mois, ils sont là, à quelques mètres de moi dans une ignorance absolue & une absence totale d’intérêt de ce qui peut m’être arrivé…

Cela compte-t-il en définitive ? Non, ou si peu… Humain trop humain, cela ne changera malheureusement jamais. Je suis tout aussi fautif bien sûr, fautif d’avoir été trop libre & de ne pas avoir accepté de me plier aux règles bourgeoises du consensus social. Ouais les mecs, je suis thélémite, sodomite & infidèles, & je suis heureux comme ça. Note pour plus tard : penser à publier mes échanges de mails et de lettres avec le grand bazar de Bruxelles. Ca m’occupera mes soirées d’hiver.

2 réflexions sur “Petits bavardages intérieurs.”

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